Objectifs
Le modèle explore les conditions de succès de la colonisation d’un
espace vide par migrations. Un flux de groupes migrants pénètre l’espace
(représenté par une grille) par le nord-ouest. Ces groupes exploitent les
ressources des cellules sur lesquelles ils sont localisés. Face à une pénurie
de ressources, le groupe se déplace mais il a aussi une certaine probabilité
d’innover qui lui permet de survivre tout en prélevant moins de ressources.
Le
modèle intègre des mécanismes de stockage d’énergie (qui vont influer sur la
capacité de se déplacer) et de transmission des innovations (lorsque deux
groupes occupent une même cellule). Il permet d’explorer par simulation les
effets respectifs de ces mécanismes. Spécificités
L’espace subit des perturbations
environnementales exogènes qui affectent localement les ressources. Par
ailleurs les cellules ont la capacité de modifier leur biomasse de façon
endogène (régénérescence des ressources).
Situation initiale
Le continent est vide et des vagues de migrants sont
composées de groupes ayant un niveau technologique faible. La biomasse est
homogène sur le continent et est sujette à des perturbations par régions. Une
île est présente et nécessite, pour être atteinte, un niveau technologique élevé. Indicateurs permettant d'évaluer les résultats de la simulation
- Pourcentage de groupes ayant
traversé la mer et atteint l’île.
- Nombre de groupes à la fin de la
simulation.
- Distance moyenne au départ à la
fin de la simulation (pour apprécier si le continent a été entièrement colonisé
ou non).
- Date à laquelle la couverture de
l’espace atteint un seuil donné (distance moyenne au centre >E(d)).
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