Enjeu sociétal


Notre recherche s’effectue au moment d’une prise de conscience mondialisée d’un « retour » de fortes contraintes environnementales (réchauffement climatique, limites des ressources énergétiques, maintien de la qualité de l’air et de l’eau et de la biodiversité) sur le processus d’occupation du globe par les habitats humains.

Il s’agit en fait d’une autre expression, à l’échelle planétaire, de contraintes qui avaient pu peser localement de façon très importante dans l’établissement des habitats et du peuplement, mais qui semblaient devenues presque négligeables avec la formidable poussée de l’urbanisation des deux derniers siècles industriels, laquelle faisait la part belle à l’auto-organisation de systèmes de villes.

Devenues interdépendantes parce que très connectées entre elles par de multiples réseaux de communication, productrices d’innovation du fait même de l’émulation suscitée par les interactions qu’elles permettent, les villes pourraient de nouveau se trouver affectées dans leurs trajectoires par des limites matérielles. Les modèles développés dans le projet devraient permettre de tester de nouvelles hypothèses et de répondre à des questions pour anticiper de futurs développements.